mercredi, juin 20, 2007

Cricri des bois

coucou tout le monde,

comme vous le savez peut-etre, je n'ai pas vendu ma belle jeunesse et mon âme a Metro pour rien du tout...non, non, non! En échange de mes horaires moyennement syndicauxet de ma dédication à la cause, je fus promu au rang envié de "Department Manager".

"A quoi correspond ce titre ronflant?" me demandent les uns, "quel department manages-tu?" s'interrogent les autres, "quelle différence cela fait-il sur ton travail de tous les jours?" s'enquierent les derniers.

A rien, aucun, aucune, aurais-je envie de repondre.

C'est un grade. Je suis sous-off' en quelque sorte. Je peux me la péter avec ma nouvelle signature officielle et on m'a quand même donné une petite rallonge, mais ca ne m'a pas rapporté grand chose.

Ah si, une chose quand même, un programme de training managerial pompeusement intitulé "Future International Talents" (on a un goût prononcé pour les noms rutilants chez Metro. Avouez que ca sonne mieux que "apprentis-tyrans" ou "chieurs en culottes courtes"...).

Toute cette longue intro pour vous parler de mon training intitulé "Nature-based Teamwork workshop" (y a pas a tortiller du cul pour chier droit: on sait y faire avec les noms!).

En gros, le concept c'est de nous perdre dans les bois en petits groupes et nous regarder en prenant des notes pendant qu'on s'engueule sur le chemin à suivre.

Après, on revient a l'hotel pour de longues séances de feedback.

Ceux qui connaissent mon goût pour les promenades, mon sens de l'orientation, mon amour de la nature et ma débrouillardise peuvent s'imaginer à peu près ce que fut mon séjour: une longue ballade froide et mouillée, perdu au fin fond des bois germains...

Le premier soir, on nous a perdu (sous la pluie évidemment et en pleine nuit) à environ 2 kilomètres de l'hotel, avec une carte, mais en nous conduisant les yeux fermés pour ne pas qu'on sache où on est. Extrait de dialogues:

- bon, repérons ce qu'on a autour de nous!
- des arbres, une route et des champs.
- bien, voyons ce qu'on a sur la carte: des routes, des champs, des forèts...hum....
- quitte à pas savoir où on va, on prend à travers la forèt?
- ouais!

On a donc marché à travers la forèt au pif. Quand, au bout de 2 heures, on a pu comprendre où on était, on était a 5 kilomètres de l'hotel...

Les jours suivants, on a fait une course d'orientation en équipe (mon équipe a vaillament atteint le premier repère sur 10 environ 5 minutes avant la fin de l'épreuve), une course d'orientation en simple (j'avais passé une heure et demi à apprendre mon chemin par coeur sur une carte, j'ai jamais trouvé le premier virage...) et du radio guidage (tu guides une autre équipe par talkie en tentant de ne pas te casser la gueule dans les orties pendant que tu cherches toi aussi ton chemin).

Bref, que du bonheur.

la moitié du temps, on la passait dans des fringues trempés a courir les bois. L'autre, a faire son auto-critique en public ("mon apprentissage du jour, c'est que je dois m'en tenir au plan et pas courir au hasard."). Parfois, on avait deux exos dans la journée, ce qui nous donnait le plaisir de remettre nos fringues trempées. Nos chambres d'hotel sentaient le moisi, les sous-bois et la sueur.

On a fini par un exo durant lequel nous étions divisés en 3 équipes: deux devaient aller jouer les acrobates dans les arbres (encore un de mes points forts) et la dernière devait bricoler un radeau avec des pneus et des batons (encore mieux).

J'ai donc pris le rôle de coordinateur talkie. Je vous mets une ou deux photos qui vous donneront une petite idée de l'atmosphère légèrement humides de nos ballades en forèt.

On a aussi passé beaucoup de temps à faire du networking (=tenter de traduire son répertoire de blagues grivoises en anglais pour les raconter à l'Espagnole et à l'Irlandais) et à pratiquer nos talents interculturels (un verre de schnapps cul-sec par personne: gnole bulgare, whisky irlandais, bière belge...).
Promis, si le prochain seminaire est aussi original, je réécrirai quelques mots...
A+!
Cricri "Le Teuton" Michel








dimanche, juin 17, 2007

Croatie - un pays que il est bien

coucou,

quelques photos de nos vacances en Croatie, ou on a passe 10 jours au debut du mois. On est parti de Zagreb avant de descendre toute la cote dalmate (en plusieurs etapes: Zadar et Macarsca) jusqu'a Dubrovnik, puis de remonter sur Split et Trogir. Magnifique!

Tout d'abord, Plevitsce (ou plivitze, ou plivetcze, qq chose dans ce gout-la...), parc naturel aux couleurs improbables:















QQs photos aussi de Dubrovnik:








Le tour des remparts est une superbe ballade.





















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Et enfin: les mefaits du tourisme en sandales: le bronzage zebre! Ca doit etre pour ca que les Teutons portent des chaussettes avec leurs sandales...

The revenge of Cricri (Interdit aux moins de 18 ans...)

Coucou a tous!

Apres une courte eclipse,la newsletter est de retour (comme le Jedi)! Et elle va prendre sa revanche (comme le sith)...cette fois-ci la menace (pas fantome) est bien reelle: abandonnez tout espoir (nouveau ou non) devant la terrifiante attaque (comme les clones) ou plutot la contre-attaque (comme l'empire) e-mailitique. Preparez-vous a affronter...le Cote Obscur de la Newsletter!!

Mes doigts virevoltent sur le clavier tel Yoda combattant le comte Dooku au sabre laser, je grogne comme un wookie mal leche et je laisse la colere, la haine m'envahir...je sens le cote obscur monter en moi...je mets du florent Pagny en fonds musical pour me motiver...toujours plus loin dans l'obscurite...j'ai une irresistible envie de prendre ma carte au RPR, j'ai de l'admiration pour le Pape...encore un peu plus loin...je sens que je suis presque amoureux d'Alain Delon et que je voue un culte a De Villiers...je suis alle assez loin: que la newsletter obscure se dechaine!!!!!

" C'est un juif qui va dans un bar dont le barman est noir. Le juif entre et dit:- Sale negre! Une biere et plus vite que ca!Le noir est une personne polie et eduquee, il tente donc de faire entendre raison au juif mal lune:- C'est blessant ce que vous venez de dire! Cela me surprend de la part d'un Israelite, vous qui devez subir ce genre d'epithetes quasi-constamment! Aimeriez-vous qu'on vous traite de cette facon?? Echangeons nos places et voyons comment vous reagiriez a cette situation!Le juif accepte et passe derriere le bar. Le noir joue les clients et dit bien fort:- Sale Youpin! Une biere et plus vite que ca!!- On sert pas les negres!"

"Quelles sont les putes les plus chaudes du monde?>> les lepreuses: tu peux faire ton trou ou tu veux!"

"Nancy a 18 ans. Elle veut sortir et demande a son pere un peu d'argent pour aller en boite, ce a quoi son pere repond:- tu connais les regles, si tu veux sortir et que tu veux du pognon, tu dois me sucer!- Non Papa, s'il-te-plait...- Pas d'exception, tu connais les regles!Effectivement Nancy connait les regles. Elle se met a genoux et s'execute, mais a peine a-t'elle commence qu'elle se releve avec une grimace:- Papa! Ta bite a un gout de merde!!!- Je sais, ton frere a emprunte la voiture pour aller au cine..."

Rassurez-vous, j'ai pas pire, comme blague. Par ailleurs certains d'entre vous devaient deja les connaitre. Vous me direz sans doute que des blagues sales ou vaguement racistes, c'est pas encore super impressionant comme pouvoir du cote obscur, mais je suis encore au stade du Padawan (apprenti Jedi, pour les ignares). Pour l'instant, j'arrive a invoquer une biere si je me concentre tres fort ( en fait, Deline finit par ouvrir le frigo et m'en donner une car ca l'enerve que je passe 10 minutes a regarder le frigo fixement). Des fois, quand j'essaie d'etrangler mon chef a distance, il se gratte l'oreille: je pense que c'est un bon debut.

Ils ne me soutiennent pas beaucoup au boulot: a chaque fois qu'a l'envers parler je commence, ou a chaque fois que je respire de facon sombre et sonore, ils me collent une amende. Ils m'ont meme interdit d'amener mes sabres laser au bureau...salauds!!!

Pour les pires dark Jedi d'entre vous, j'ai un test eprouvant. La presentation powerpoint ci-jointe est probablement la chose la plus niaise jamais ecrite. A cote de ce rammassis de gentilleries mielleux, Candy ressemble a un drame social et les ewoks a des storm troopers. Je mets au defi quiconque de la regarder jusqu'au bout sans vomir et/ou detruire son ecran de PC a grands coups de tatanes. Vous verrez, l'affichage des lettres une par une est particulierement horripilant.

Je vous laisse en esperant vous re-ecrire bientot (ce qui sera le signe d'une accalmie dans le boulot...),

Darth Cricri.

Ma Madeleine est un Kougelhof

Introduction :

Depuis la nuit des temps, les hommes se posent la question de leur identité. Qui suis-je ? Ou vais-je ? D’où viens-je ? Seul un petit groupe d’hommes et de femmes a depuis longtemps arrêté de réfléchir a de pareils âneries (négliger les interrogations métaphysiques laisse plus de temps pour jouer au barbu) : les Vosgiens. Mais moi dans tout ça ? Suis-je un Vosgien ? Ai-je envie d’être un Vosgien ? Ai-je le choix ? Autant de questions auxquelles je vais tenter de répondre dans un plan en trois parties :
1) oui, je suis vosgien
2) non, je ne suis pas vosgien !
3) je suis crollois, monsieur !

1) Je suis Vosgien.

Qu’est-ce qu’un Vosgien ? Qu’est-ce qui le définit ? Pas si simple ! Etre ne entre Fremifontaine et le Col du Bonhomme, ça aide, mais ça ne suffit pas. Etre Vosgien, c’est avant tout un état d’esprit. C’est un Hédonisme rugueux et un humour grivois, un goût prononce pour le Picon Bière au plus fort de l’été, pour le vin rouge gardé au frais, pour la « moronde » (goûter a base de tartine de pâté et de saint doux au milieu de l’après-midi), pour les apéros interminables et les choucroutes gargantuesques.

Les Vosges c’est jouer a la pétanque dans les crevasses caillouteuses d’un chemin en pente, c’est mettre un pull au mois d’août et faire cuire des patates sous la cendre, qu’on ramasse de ses mains calleuses de bûcheron en émettant un petit « Choque ! », alors que toute personne normale aurait la main brûlée au troisième degré.

Avec cette définition, suis-je vosgien ? Si je devais demander à mes amis de me définir, combien répondraient que je suis un « hédoniste rugueux à l’humour grivois » ? Pour la bande de snobs urbains que je côtoyais a HEC, le seul fait que j’ai déjà vu une vraie vache de mes yeux faisait de moi un aventurier ou un plouc, en tous les cas, un expert de la ruralité et un représentant de la classe paysanne.

Bref, a Paris, dans le regard des autres et dans mon comportement, je suis un Vosgien.

2) Je ne suis pas Vosgien

Le gros souci, c’est que sorti de Paris, c’est beaucoup moins vrai. Si on devait me balader à Corcieux ou Gérardmer en demandant aux badauds s’ils me croient Vosgien, les gens rigoleraient bien. Quoi ? Ce gars de la ville, un vosgien ?

Il faut se rendre a l’évidence : je suis un vosgien de pacotille. Je ne suis pas foutu de biner des patates ou de fendre une bûche a la hache. Quand j’avais 15 ans, au lieu de rêver de conduire le tracteur comme tout gars normalement constitue, je perfectionnais mon Dragon Punch a Street Fighter II sur ma console de jeux. Aller aux champignons m’ennuie et les ballades dans la nature m’ont toujours semble être le truc le plus chiant inventé depuis la messe.

En plus, je ne parle pas le vosgien. Pas que le Vosgien soit vraiment une langue différente. Non, aujourd’hui, c’est du français accompagne de termes de patois pittoresques tels que « pleurotte », « meurotte », « chapoter » (prononcer « chapoteiii ») ou « cuboler » (« cuboleiii »). Le problème, c’est que même si je parle anglais et un peu allemand, je ne suis jamais foutu de me rappeler plus de deux mots de vosgien. Et puis la prononciation est un vrai problème : c’est tout un art de faire durer les voyelles tout en bouffant les consonnes. Moi, je ne suis même pas fichu de prononcer « Mooon… » (exclamation passe-partout signifiant doute, gêne, étonnement…) de manière correcte. Mon « Bonra de bonra ! » sonne si mal qu’il me fait honte et que j’en suis réduit à de bien plats « Bordel de merde ! »

Et pour finir, les Vosges furent le théâtre de mes exploits les moins avouables : de mon saut dans le tas de fumier en gueulant « Spectroman ! » a 3 ans, a une honteuse cuite avant la fin des entrées durant les fiançailles de Karine, la fameuse ligne bleue a pris la fâcheuse habitude de se foutre un peu de ma gueule…

Pour vous dire a quel point je suis pas vosgien, j’ai parfois envie d’aller aider les femmes a la cuisine au lieu de prendre l’apéro avec les hommes ! Heureusement, à défaut d’être macho, je suis extrêmement paresseux…

Bref, dans les Vosges, je suis un parisien !

3) Je suis un crollois

Mais alors quoi ? Qui suis-je ? Que suis-je ? Apres m’être torture le cerveau pendant au moins 5 minutes sur ce que je pourrais bien raconter pour finir cette lettre, j’ai enfin trouve : je suis crollois.

Etre crollois, c’est gueuler l’intro du roi Lion comme si sa vie en dépendait tout en tentant de protéger sa Kro de Xav qui tente de la piquer et en essayant de ne pas finir empale au plafond par Fred à Mortal Kombat. C’est connaître par cœur le premier album d’Offspring et de Green Day, ainsi que les prénoms de tous les chevaliers du Zodiaque. C’est débattre avec Jérôme jusqu'à 2h mat’ si Ken le survivant est plus ou moins baleze que San Goku. C’est avoir 25 ans et se comporter comme si on en avait 15…

Conclusion :

On n’hérite pas d’une identité (ou alors seulement partiellement) : on se la crée. Je suis crollois partout et a jamais (sauf en Allemagne ou on me voit comme un français, mais c’est une autre histoire…). Comme disait Sartre : « les Vosges, c’est les autres ! »

Les aventures (?) de Cricri en Teutonnie: episode 9 (ou 8, ou 10 , je suis plus sur)

Bonjour a tous,

je commencerai aujourd'hui par une petite mise au point. Apres des recherches poussees (45 secondes chrono sur Google), il m'est apparu que le mot Teutonnie (absent du dernier dictionnaire consulte par votre serviteur) s'ecrit en fait Teutonie avec un seul "n". Le web est certes pourri de blogs et autres forums parlant comme moi de Teutonnie, mais le seul site serieux que j'ai trouve qui mentionne ce nom est le site des dominicains belges (www.dominicains.be), qui l'ecrit bien en version mono-"n". Toutefois, apres 8 newsletters, il est un peu tard pour changer d'avis et la Teutonnie restera donc la Teutonnie, qu'on se le dise.

Bien. Commencons par les nouvelles de ma petite personne qui apparemment interesserait au moins la partie "familiale" de mon lectorat plus que mes habituelles pitreries.

C'est une des conclusions de l'etude de satisfaction menee par un grand cabinet de conseil. On considere que chaque lecteur n'envoyant pas un mail d'insultes apres reception de la newsletter est un lecteur satisfait. On essaie ensuite de comprendre quels elements augmentent ou diminuent la satisfaction du lecteur afin d'atteindre úne rendement maximal et vendre plus cher le "product placement" (pub deguisee: on mentionne le produit comme si de rien etait au cours d'un film ou d'une serie) qui finance cette newsletter. Vous trouverez les principales trouvailles de cette etude en piece jointe.

Les nouvelles donc: je vais bien. Les semaines passent plus ou moins vite selon le niveau de boulot (cette semaine s'annonce chargee, surtout apres avoir passe une heure ce matin sur cette newsletter...). Je continue a faire des fichiers de plus en plus compliques sur EXCEL, un produit MICROSOFT (je prends un plaisir a la fois snob et sadique a utiliser des trucs que je suis le seul a comprendre).

En dehors du boulot, je joue sur ma console NINTENDO ou mon ordi (toujours non connecte, j'enrage), je vais boire des coups avec Katrin ou je vais voir des matchs de foot chez des collegues des soirees biere-chips (ma preference va aux PRINGLES) tres classiques, sauf que les insultes balancees a l'arbitre et aux supporters adverses le sont en germain).

J'ai passe un excellent WE sur Paris (quoi que trop court, comme tout bon WE), assez peu actif (une razzia a la FNAC, cet excellent magasin et un resto le samedi, c'est tout) mais bien entoure (Xav et Lucie etaient de passage et on a dine avec Bart et Marine). Je suis de retour dans la grisaille de Dusseldorf (au moins, le temps s'est un peu adouci apres une derniere semaine glaciale). Je prendrai de belles photos avec mon portable dernier cri SAMSUNG pour vous les montrer.

Vous comprendrez apres cette palpitante evocation de ma vie que je ne m'attarde pas et que je pense par ailleurs a retirer le mot "aventures" du titre de cette newsletter

Mais avant de partir, chose promise chose due, je vais vous parler de David Hasselhoff. Car s'il restera pour nous l'eternel Mickael Knight, conducteur de Kitt dans K2000, il est une star de la chanson de l'autre cote du Rhin.

En fait, il chante depuis bien longtemps, mais avait connu une carriere tres confidentielle jusqu'a sa reprise d'un tube allemand des annees 70. Rebaptise "looking for freedom", la chanson fit un tabac en Allemagne juste avant la chute du mur. David fut des lors un des artistes les plus vendus en Teutonnie au debut des annees 90, avec notamment un concert enorme au centre de Berlin devant 500 000 personnes. Il a recu au cours de sa carriere plus de 45 disques de platines et autres recompenses, principalement en Allemagne. Je vous conseille de faire un tour sur son site officiel bilingue anglais-allemand (ca s'invente pas...), les photos sont tres droles...
http://www.david-hasselhoff.com/ms_main.html
Pour les anglophones, je vous conseille aussi l'etonnante demonstration: David Hasselhoff est l'ante-Christ!! Enorme...
http://www.esquilax.com/baywatch/index.shtml
Je me suis pas encore achete de CD pour l'ecouter sur ma chaine SONY (super qualite!), mais j'ai presque envie de telecharger une de ses chansons pour l'ecouter sur mon IPOD.

Bisous a tous et a la semaine prochaine!

Christophe
Episode V: L'ennui contre-attaque

on m'a a juste titre fait remarquer que, vu mes interminables e-mails sur mes exploits germaniques, je ne devais pas m'ennuyer outre-Rhin. Je pense que ce nouvel episode va retablir quelque peu l'equilibre puisque je n'ai grosso modo rien a raconter cette semaine.

Resume pour les hommes de tout l'Email: RAS. A la semaine prochaine.

Bon, maintenant que les hommes sont gentiment retournes lire les dernieres depeches de l'equipe.fr, on peut papoter tranquillement. Une fois n'est pas coutume, je me permets de vous conseiller vivement une BD qu'on m'a offerte recemment (merci Elise et Mathieu!) et qui m'a enormement plu: "Broderies" de Mariane Satrapi chez l'Association. C'est une petite BD en noir et blanc qui raconte l'histoire de femmes iraniennes qui papotent en prenant le the et qui parlent de mariage et de sexe et se racontent leurs anecdotes les plus croustillantes. C'est drole ,bien foutu et ca se lit tout seul (meme pour les non-lecteurs de BD).

Ceci etant dit, revenons-en au sujet principal de cet E-mail: moi. Le boulot va de mieux en mieux. Je suis moins perdu et je commence a me rendre utile en bidouillant des ameliorations sur nos fichiers les plus monstrueux. Mon boss a l'air content de mon boulot, donc tout va bien. La personne que je dois remplacer part a la fin de la semaine, je serai donc officiellement en place et independant a partir de lundi prochain.

Pour ce qui est de la vie en dehors du boulot, c'est le calme plat. Je suis pas sorti de la semaine et j'ai rien fait de mon week-end si ce n'est un (tout petit) peu de menage. Je passe l'essentiel de mon temps sur ma console de jeu video, a tuer des dragons et autres monstres avec mes amis nains et sorciers, afin de sauver le monde pour la enieme fois...

A part ca, je me suis achete un nouvel ordi tout chouette et tout baleze mais c'est l'ADSL qui ne fonctionne pas et je ne comprends pas pourquoi. Faut dire que j'ai Windows en allemand, des manuels d'utilisateur en allemand, tout en allemand! Ca aide pas...

Et pour finir, dans la serie: apprends des details rigolos sur les barbares Germains, saviez-vous que le moindre chiotte allemand, meme sur la plus obscure des aires d'autoroute, est garde nuit et jour par une dame pipi? Pas moyen de leur echapper, elles sont partout. On n'est apparemment pas oblige de donner, mais devant le regard aggressif de ces cerberes des water-closets, il est difficile de ne pas sortir une petite piece...

Puisqu'on est sur le sujet, vous savez comment on dit "urinoir public" en allemand? "pissoir". Ca ne s'invente pas...